Fort Lupin
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Saint-Nazaire-sur-Charente

Vue générale panoramique prise du sud-est.
Jean Raphaël
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Le fort et son environnement en 1693.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Bibliothèque nationale de France

Plan du fort en 1693.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Bibliothèque nationale de France

Elévation et profil du Fort Lupin, en 1713.
Suire Yannis
(c) Service historique de la Défense, Vincennes

Plan légendé du fort avant 1751.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Service historique de la Défense

Le fort sur une carte de 1753.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Bibliothèque nationale de France

Plan de l'estacade réalisée à l'aval du fort en 1758.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Service historique de la Défense

Plan de Fort Lupin en 1766.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Service historique de la Défense, Vincennes

Plan et coupe du fort publiés par H.-E. Diot en 1770.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Bibliothèque nationale de France

Le fort sur la plan cadastral de Saint-Nazaire de 1824, section B1.
Moisdon Pascale
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime

Le fort en 1826 : le hourd de la tour-réduit a disparu. En 3, le magasin pour 1 500 kg de poudre.
Maulny Alain
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue générale prise du sud-est.
Jean Raphaël
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue prise du sud-ouest : batardeau de la vanne du fossé surmonté d'une dame.
Jean Raphaël
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue de la partie sud-ouest du fort prise du sud : fossé au premier plan.
Jean Raphaël
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Batardeau ouest avec sa dame et la Charente en arrière-plan.
Jean Raphaël
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Partie sud-ouest du fort vue du sud-est.
Jean Raphaël
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Partie sud-ouest du fort : échauguette d'angle et latrines.
Jean Raphaël
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Partie nord-est du fort vue du sud-ouest.
Jean Raphaël
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Côté nord-est du fort : échauguette d'angle et dame sur le batardeau de la vanne du fossé.
Jean Raphaël
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

L'entrée du fort et le pont d'accès.
Jean Raphaël
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Le revers de l'entrée.
Jean Raphaël
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Partie nord-est de la batterie vue de l'intérieur du fort : guérite.
Jean Raphaël
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Guérite et escalier d'accès à la banquette de tir de la batterie.
Jean Raphaël
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

La caserne nord-est et le réduit vus du nord.
Jean Raphaël
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Banquette de tir de la batterie vue de l'est : échauguette au centre.
Jean Raphaël
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Caserne sud-ouest vue de l'ouest.
Jean Raphaël
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Elévation nord-est de la tour-réduit.
Jean Raphaël
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Meurtière obturée.
Jean Raphaël
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Titre : Fort Lupin
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Auteur de l'oeuvre : Vauban Sébastien Le Prestre de, marquis, Ferry François, Jablier Pierre de
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Période : 4e quart 17e siècle
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Protection : classé MH (1950/06/26)
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Localisation : Charente-Maritime , Saint-Nazaire-sur-Charente
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Type de dossier : Dossier d'oeuvre architecture
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Aire d'étude : Vallée de la Charente
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Phase du dossier : étudié
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Date d'enquête : 2019
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Auteur du dossier : Moisdon Pascale
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Copyright : (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Historique
Le fort Lupin est bâti entre 1685 et 1688, sur des plans dessinés par François Ferry, puis revus par Sébastien Le Prestre de Vauban, qui propose la construction d'un fort plus petit. Selon Claude Masse, les travaux sont réalisés sous la direction de François Ferry et de son neveu, Pierre de Jablier, par un marché de construction passé en 1685 avec Daniel Lombard, sieur de l'Isle, qui s'y ruine. Le fort fait partie des défenses extérieures de Rochefort en interdisant la remontée de la Charente aux navires ennemis. Sa garnison est également chargée de protéger la fontaine royale de Saint-Nazaire, située à son aval, où les navires viennent se ravitailler en eau. Des fosses à mâts ont également été aménagées à son aval en 1670. Dès le début du 17e siècle, le fleuve semble pouvoir être franchi grâce à un service de passage d'eau entre le lieu-dit la Roche et la rive située en aval du fort, où se situait le port Lupin.
Le plan proposé par Vauban est celui d'une batterie soutenue d'une tour et d'une clôture de maçonnerie, qui prend place dans sa série des tours côtières. La batterie en forme de fer à cheval, à 22 embrasures rayonnantes, à la gorge brisée en dedans, est associée à une tour servant de réduit, implantée au rentrant. Placée en diagonale et protégée par un fossé du côté de la batterie, la tour est dotée de trois niveaux : un magasin à poudre et un arsenal se partagent le rez-de-chaussée, deux salles dont l'une aménagée en chapelle occupent le premier étage et, au sommet, un hourd en bois fait saillie sur les façades. De part et d'autre, une caserne de quatre chambres présente des meurtrières du côté de la terre. L’ouvrage est complété par un corps de garde, un four et des latrines. Côté terre, l'ouvrage est entouré d'une douve en étoile protégée par un chemin couvert et une demi-lune. Un pont-levis précède l'entrée.
Dès sa construction, la défense de ce fort est en inadéquation avec l'évolution de l'artillerie, alors que des mortiers sont montés sur des navires pour lancer des bombes explosives sur les constructions côtières. Cependant, lors de sa tournée militaire de 1753, Antoine-René de Voyer d'Argenson note que ce fort est ordinairement armé de vingt canons et qu'il est plus considérable que le fort de la Pointe.
En 1806, le fort tombe en ruine et l'on supprime alors le troisième étage pour le remplacer par une toiture en ardoise, et l'on modifie l'accès au donjon par une porte d'entrée au rez-de-chaussée.
Déclassé des fortifications en 1949, le fort est remis au Domaine pour être adjugé. Son classement en tant que monument historique en juin 1950 évite qu'il ne soit alors acheté pour ses pierres et démoli. Il est acquis par des particuliers qui le remettent en état et l'entretiennent depuis lors.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 4e quart 17e siècle |
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Auteurs |
Auteur :
Vauban Sébastien Le Prestre de, marquis, Auteur : Ferry François, Auteur : Jablier Pierre de, ingénieur militaire (attribution par source) |
Description
Le fort se situe sur la rive gauche de la Charente, à environ 3 kilomètres de son embouchure et à l'aval d'un grand méandre du fleuve. Formant autrefois une avancée sur le fleuve, il est aujourd'hui précédé d'atterrissements de ce côté-là. Sa lourde masse émerge d'un paysage plat. Un fossé d'une quinzaine de mètres le protège du côté sud-est.
Le fort se présente comme un ouvrage massif constitué de plusieurs volumes imbriqués et symétriquement disposés, dont l'aspect est unifié par les toitures de tuile creuse et la couleur grisée de la pierre de taille et de l'enduit : batterie en demi-cercle aplati, tour-réduit en tronc de pyramide posée en diagonale, et casernes parallélépipédique de part et d'autre. L'ensemble est dominé par la solide tour-réduit, à deux niveaux et aux murs talutés, bâtie en moellon enduit avec chaînages d'angles et de renfort en pierre de taille. Elle possède deux angles abattus à la jonction avec le mur d'enceinte : à l'étage, une ouverture carrée est ménagée dans ces pans coupés, identiques aux deux qui sont percées dans chaque élévation. Elle est couverte d'un toit en pavillon.
Les deux casernes de part et d'autre sont identiques. Leur façade principale, du côté de la batterie, présente deux niveaux séparés par un bandeau plat ; deux travées de fenêtres sont encadrées par une porte en rez-de-chaussée. Leur façade sud-est est percée de fentes correspondant à des embrasures de tir. Ils sont couverts d'un toit à longs pans à croupes. Dans leur prolongement, l'angle de la courtine avec la batterie est occupé par une échauguette. Le portail d'entrée s'ouvre dans le mur au nord-est de la caserne orientale. Il est encadré de piliers à bossages en tables et surmonté d'un entablement interrompu par les flèches du pont-levis.
La batterie, en pierre, est en forme de fer à cheval de 72 mètres d'ouverture et de 32 mètres de rayon. La circonférence est percée de 22 embrasures de tir en éventail. Trois échauguettes existent, situées au centre et à chaque extrémité. On accède à la banquette de tir par des escaliers droits en pierre.
Les fossés sont remplis d'eau par la marée par l'intermédiaire de deux vannes ménagées chacune dans un batardeau en bâtière surmonté d'une dame interdisant tout passage. Une batterie existe aux deux extrémités de ce fossé. Il ne reste que des traces de la demi-lune.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Élévations extérieures |
élévation à travées |
Couvertures |
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Escaliers |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA17051073 |
Dossier réalisé par |
Moisdon Pascale
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Cadre d'étude |
|
Aire d'étude |
Vallée de la Charente |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2019 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Fort Lupin, Dossier réalisé par Moisdon Pascale, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/f9769514-f38e-461b-ac1a-7e4ce2972dd0 |
Titre courant |
Fort Lupin |
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Dénomination |
fort |
Appellation |
Fort Lupin |
Parties constituantes non étudiées |
donjon batterie douves caserne |
Statut |
|
---|---|
Protection |
|
Documents d'archives
Fort Lupin, dossier documentaire / Conservation régionale des Monuments historiques (Poitiers) - Poitiers : C.R.M.H., 1950.
Lieu de conservation : Direction régionale des affaires culturelles de Poitou-Charentes, Conservation régionale des monuments historiques, Poitiers
ISBD/Commentaire :
Fort Lupin, dossier documentaire / Conservation régionale des Monuments historiques (Poitiers) - Poitiers : C.R.M.H., 1950.
Masse, Claude. Mémoire du pays qui est entre la rivière de Charente et la Garonne relatif à la carte générale qui a été commencée à lever en 1693 et finy en l'an 1700. Copie du 18e siècle par le père Jaillot.
Lieu de conservation : Médiathèque Michel-Crépeau, La Rochelle
Côte : Ms 111 (Mi 40)
ISBD/Commentaire :
Masse, Claude. Mémoire du pays qui est entre la rivière de Charente et la Garonne relatif à la carte générale qui a été commencée à lever en 1693 et finy en l'an 1700. Copie du 18e siècle par le père Jaillot.
Masse, Claude. Mémoire géographique sur une partie du Bas Poitou, païs d'Aunis et Saintonge, 1715. Copie par Jaillot au 18e siècle.
Lieu de conservation : Médiathèque Michel-Crépeau, La Rochelle
Côte : Ms 31 (Mi 40)
ISBD/Commentaire :
Masse, Claude. Mémoire géographique sur une partie du Bas Poitou, païs d'Aunis et Saintonge, 1715. Copie par Jaillot au 18e siècle.
Bibliographie
Desquesnes, R., Faille, R., Faucherre, N., Prost, P., Les fortifications du littoral ; la Charente-Maritime, Chauray : Editions patrimoines et médias, 1993.
Mention : p. 144-150
ISBD/Commentaire :
Desquesnes, R., Faille, R., Faucherre, N., Prost, P., Les fortifications du littoral ; la Charente-Maritime, Chauray : Editions patrimoines et médias, 1993.
Faucherre, Nicolas. Bastions de la mer ; le guide des fortifications de la Charente-Maritime, Chauray : Editions patrimoines et médias, 1995.
Mention : p. 29-31
ISBD/Commentaire :
Faucherre, Nicolas. Bastions de la mer ; le guide des fortifications de la Charente-Maritime, Chauray : Editions patrimoines et médias, 1995.
Annexes
Extrait de Masse, Claude. Mémoire du pays qui est entre la rivière de Charente et la Garonne relatif à la carte générale qui a été commencée à lever en 1693 et finy en l'an 1700. Copie du 18e siècle par le père Jaillot. Médiathèque de La Rochelle, Ms 111.
"Fort Lupin
C'est un petit fort commencé a bastir en 1685 sur un rocher plat qui avançoit un peu dans la rivière de Charente. Il consiste en une batterie circulaire pour 21 pièces de canon. Il est fermé du costé de terre par un mur percé de crenaux, flanqué par une redoute bastie de colombage au sommet en machicoulis, enceint d'un fossé large et profond du costé de terre bien revestu ou on peut mettre 8 ou 10 pieds d'eau. Ce fossé est enveloppé d'un bon chemin couvert, le tout bien basty d'une belle massonnerie sous les ordres de M. Ferry.
Il a été fait pour empêcher la descente en cet endroit ou on aborde facilement, il empêche aussi les vaisseaux de monter plus haut sans qu'ils soient exposés d'estre coulés a fond, les embrazures estant disposées de manière qu'elles les voient venir a portée du canon, et qu'il faut qu'ils en passent a a portée du mousquet et ils peuvent les conduire a coups de canon plus de 1400 toises en remontant la rivière ce qui pourroit donner lieu de recharger plusieurs fois ces mêmes pièces, la rivière n'a environ que 200 toises à l'endroit de ce fort."
Extrait du mémoire géographique de Claude Masse sur une partie du Bas Poitou, païs d'Aunis et Saintonge, 1715. Copie par Jaillot au 18e siècle. Médiathèque de La Rochelle, Ms 31.
"Le Fort Lupin
Ce fort est situé au sud de la rivière de Charente à 15 à 1600 toises de son embouchure, il est de la province de Saintonge. On en a jetté les fondements sur un rocher au bord de la rivière en 1683. Il est du dessin de M. le Maréchal de Vauban. Sa figure est un demi-cercle de 36 toises de diamètre sur 17 toises de large. La partie du costé de la rivière est bastie d'une bonne massonnerie de 6 pieds d'épaisseur et on a percé dans son parapet 22 embrazures qui battent en rayon et qui sont remplies d'autant de grosses pièces de canon de fer sur une belle plateforme de massonnerie. La gorge de ce fort du costé de terre n'est pas a preuve du canon, mais seulement fermée d'un petit parapet percé de crenaux et flanqué par une redoute de 6 toises 1/2 de largeur à trois étages terminée par un parapet en collombage avec des machicoulis.
Le fossé qui sépare ce fort de la terre est bon profond et revestu. Il s'emplit d'eau toutes les marées par de petites écluses ou larrons ; sa contrescarpe est enceinte d'un bon chemin couvert bien palissadé avec de bon glacis. Il y a des logements pour un petit détachement qu'on y envoye de Brouage estant de son gouvernement. Il n'y a point de commandant particulier pour ce poste, mais seulement un garde magazin et un concierge.
M. Ferry avait fait plusieurs dessins pour le faire beaucoup plus spacieux, mais M. de Vauban s'y opposa quoyque ce poste soit très important pour la défense de Rochefort, car la rivière n'a en cet endroit que 180 toises de largeur et les assaillants qui voudroient l'insulter essuyeraient tout le feu de son artillerie en montant ou en descendant, mais il est trop petit, les bombes l'auroient bientôt rendu inutile, c'est pourquoy il aurait esté beaucoup meilleur s'il avait été plus spacieux et deffensif du costé de terre, et qu'il y eut eu des souterrains pour se mettre à couvert, mais quand il fut commencé on ne scavoit pas encore ce que c'estoit que jetter des bombes par mer. Ce fut environ dans ce tems la que furent fondus les premiers mortiers à Toulon et à Rochefort ou j'en vis faire les premières épreuves par MM. Landouillet de Logivière, deux frères, personne n'osoit se tenir sur le ponton la première fois qu'on fit l'essay de ces mortiers, mais a la fin on s'y accoutuma, car quelque tems après on se perfectionna si bien a les tirer que j'en vis qui porterent 1700 toises que je mesuray, car avant ce tems la les bombes que l'on tiroit part terre ne portaient au plus que 2 ou 300 toises et on plaçait communément les batteries a la portée du mousquet, les plus grosses ne pesoient ordinairement que 60, 80 ou 100 livres, on a jetté depuis par mer qui pesoient jusqu'a 500 livres. [...]
Ce fort fut conduit par M. de Jablier neveu de M. de Ferry. On a esté près de trois ans à le construire, et en 1689 on y augmenta son chemin couvert et glacis. Son premier entrepreneur fut M. de l'Isle qui avoit les carosses de Rochefort a La Rochelle et qui eut beaucoup mieux fait de continuer et non pas de payer l'apprentissage de maçon comme il fit en perdant a cette entreprise dix a douze mille livres, l'artillerie de ce fort est de la marine."
Galerie d'images 30

Le fort sur la plan cadastral de Saint-Nazaire de 1824, section B1.
Auteur de l'illustration : Moisdon Pascale
Le fort en 1826 : le hourd de la tour-réduit a disparu. En 3, le magasin pour 1 500 kg de poudre.
Auteur de l'illustration : Maulny Alain
Vue prise du sud-ouest : batardeau de la vanne du fossé surmonté d'une dame.
Auteur de l'illustration : Jean Raphaël
Vue de la partie sud-ouest du fort prise du sud : fossé au premier plan.
Auteur de l'illustration : Jean Raphaël
Batardeau ouest avec sa dame et la Charente en arrière-plan.
Auteur de l'illustration : Jean Raphaël
Côté nord-est du fort : échauguette d'angle et dame sur le batardeau de la vanne du fossé.
Auteur de l'illustration : Jean Raphaël
Partie nord-est de la batterie vue de l'intérieur du fort : guérite.
Auteur de l'illustration : Jean Raphaël
Guérite et escalier d'accès à la banquette de tir de la batterie.
Auteur de l'illustration : Jean RaphaëlLocalisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Saint-Nazaire-sur-Charente
Milieu d'implantation: isolé
Lieu-dit/quartier: Lupin
Cadastre: 1824 B1 1672 à 1675, 2019 725, 2299 à 2301, 2306
Le fort et son environnement en 1693.

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Bibliothèque nationale de France
Plan du fort en 1693.

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Bibliothèque nationale de France
Elévation et profil du Fort Lupin, en 1713.

Suire Yannis
(c) Service historique de la Défense, Vincennes
Plan légendé du fort avant 1751.

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Service historique de la Défense
Le fort sur une carte de 1753.

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Plan de l'estacade réalisée à l'aval du fort en 1758.

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Service historique de la Défense
Plan de Fort Lupin en 1766.

Suire Yannis
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Plan et coupe du fort publiés par H.-E. Diot en 1770.

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Bibliothèque nationale de France
Le fort sur la plan cadastral de Saint-Nazaire de 1824, section B1.

Moisdon Pascale
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
Le fort en 1826 : le hourd de la tour-réduit a disparu. En 3, le magasin pour 1 500 kg de poudre.

Maulny Alain
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue générale prise du sud-est.

Jean Raphaël
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue prise du sud-ouest : batardeau de la vanne du fossé surmonté d'une dame.

Jean Raphaël
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue de la partie sud-ouest du fort prise du sud : fossé au premier plan.

Jean Raphaël
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Batardeau ouest avec sa dame et la Charente en arrière-plan.

Jean Raphaël
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Partie sud-ouest du fort vue du sud-est.

Jean Raphaël
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Partie sud-ouest du fort : échauguette d'angle et latrines.

Jean Raphaël
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Partie nord-est du fort vue du sud-ouest.

Jean Raphaël
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Côté nord-est du fort : échauguette d'angle et dame sur le batardeau de la vanne du fossé.

Jean Raphaël
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L'entrée du fort et le pont d'accès.

Jean Raphaël
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Le revers de l'entrée.

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Partie nord-est de la batterie vue de l'intérieur du fort : guérite.

Jean Raphaël
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Guérite et escalier d'accès à la banquette de tir de la batterie.

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La caserne nord-est et le réduit vus du nord.

Jean Raphaël
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Banquette de tir de la batterie vue de l'est : échauguette au centre.

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Caserne sud-ouest vue de l'ouest.

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Elévation nord-est de la tour-réduit.

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Meurtière obturée.

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Vue intérieure du niveau supérieur de la tour-réduit.

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Cheminée au niveau supérieur de la tour-réduit.

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Vue générale panoramique prise du sud-est.

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